Lionel Tardy, écrivain Livres À propos Agenda Blog Boutique

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Le Livre sur les Quais est un salon exceptionnel. Parce que le cadre est incroyable, parce que l’organisation est au top, que les bénévoles sont aux petits soins et que l’on y croise le gotha de la littérature suisse romande et française. Et puis… on ne va pas se le cacher, le public étant au rendez-vous, les signatures sont plus que nombreuses. Bref, Morges est une expérience extraordinaire, hors du temps. Merci encore aux programmatrices de m’avoir invité pour l’édition 2025.

L’avantage d’un salon comme Le Livre sur les quais, où l’on est invité à présenter ses livres, est que l’on s’y rend les mains (presque) vides. Dans l’absolu, un simple stylo suffirait. Pour ma part, j’embarque quand même mes marque-pages, des petites cartes et une image pour attirer le chaland. (Ainsi que mes supports à livres, car j’ai mes exigences.) Après coup, je me suis demandé pourquoi j’avais pris ma gourde… les auteurs et autrices sont nourris et abreuvés tout au long de la journée.

Y a pire comme cadre pour présenter son livre. D’autant plus que le soleil était au rendez-vous, à part un bref orage le vendredi matin, le reste du week-end aura été radieux.

9h15: me voilà installé, tout est en place. J’arrive toujours beaucoup trop en avance! Vous remarquerez, sur la droite, l’illustration mise en évidence. Un truc qui fonctionne hyper bien pour susciter la curiosité du public (et ensuite fourguer des bouquins!)

Le samedi après-midi, je donnais un atelier d’écriture pour les jeunes. «Crée ton héros de A-Z» ou comment aborder la création d’un personnage en utilisant des mécaniques propres au jeu de rôle. Les ados qui ont participé se sont montrés productifs. En tout cas, les bibliothécaires qui nous accueillaient n’en revenaient pas de l’ambiance studieuse qui a régné dans la salle une heure durant.

Le Livre sur les Quais c’est aussi des after: l’inauguration officielle le vendredi et la soirée des auteurs le samedi. L’occasion de partager un verre de blanc avec Sarah Gysler, une raclette avec Joseph Incardona, Emmanuelle Robert ou Nicolas Feuz. De discuter avec les organisateurs d’un prix littéraire, de pitcher la directrice de collection d’une maison d’édition. Et surtout, autour d’un verre de blanc (encore), de récupérer les droits sur les adaptations audio de mes romans, pour un projet secret dont j’espère pouvoir vous parler bientôt. Je vous rassure… en général à minuit, tout le monde est au lit, car les journées sont intenses.

Le Livre sur les Quais, c’est surtout des rencontres: avec de nouveaux lecteurs et lectrices, des personnes qui reviennent, avec des fans de tout âge.

Il y a aussi des instants touchants, comme cette bénévole à qui m’a offert un dessin en remerciement de l’échange que nous avons eu. Ou cette écolière qui, dès qu’elle a eut terminé les cours vendredi après-midi, a foncé à Morges, Terres sauvages et À la conquête du chrysanthème sous le bras, afin d’avoir une dédicace. Des moments émouvants, intenses, qui te font chaud au cœur, après les heures passées à écrire un solitaire.

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