Quatrième de couverture
Dans les rues éclairées aux néons de Neolutetia, Risa est la seule cyborg. La seule capable de s’interfacer avec n’importe quelle machine, n’importe quelle IA ou n’importe quel être humain. Et si ce n’était plus le cas?
Mon avis
Une héroïne, de la pluie, des néons, le tout dans un univers cyberpunk: un récit taillé sur mesure pour mes goûts! En tout cas, je n’ai réfléchi longtemps à acheter ce roman lorsque je l’ai vu passer sur Instagram!
Toutefois, au fil des premières pages, j’ai éprouvé une certaine frustration. J’avais l’impression de lire une vulgaire fanfiction du jeu Cyberpunk 20771. En partie car l’autrice reprend mot pour mot les néologismes utilisés dans cet univers (charcudoc, netrunner, etc.). D’autant plus que les premiers pas de Risa dans Neolutetia ne sont pas trépidants. Je m’attendais à quelque chose de plus original!
Heureusement, l’histoire prend vite de l’ampleur. Assez rapidement, un rebondissement survient et Risa se retrouve plongée dans la recherche de son passé. Les indices semés au fur et à mesure du récit nous permettent de garder une longueur d’avance sur la compréhension que l’héroïne a de ses origines, nous laissant anticiper avec suspens ses réactions.
À travers la quête de Risa, l’autrice interroge le concept du transhumanisme tout en parvenant à doter son héroïne d’une grande sensibilité et de beaucoup d’humanité. Dans un mode encore plus sombre que le nôtre où les puissants s’en prennent sans scrupules aux plus faibles, le livre fait la part belle aux femmes et aux liens de sororité.
Bref, après un faux départ, Soma franchit la ligne d’arrivée avec un joli coup de cœur qui m’a donné envie de découvrir les autres romans de Floriane Soulas.
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