Cette année j’ai eu la chance de participer au Salon de Livre de Genève. Et pas en mode «light» puisque, grâce au GaHeLiG, j’avais la possibilité d’y être plusieurs jours. Petit tour d’horizon de cette expérience en compagnie de cette joyeuse bande.
Les nuits d’avant, j’étais déjà au salon dans mes rêves. Tout est compliqué, je me trompe d’endroit, mes livres ne sont pas là, j’arrive à la mauvaise date… Serai-je un poil anxieux par rapport à cet événement? (Des cauchemars angoissés lors desquels je ressasse les problèmes potentiels, on dirait que c’est un motif récurrent. 😅)
Je file à Genève le vendredi matin en compagnie d’une camarade du GaHeLiG qui habite pas loin de chez moi. C’est cool de ne pas faire le trajet seul et d’avoir quelqu’un qui t’explique comment ça se passe (elle y était les jours précédents). Arrivé sur place, quelques minutes pour prendre ses marques, déposer ses affaires à l’hôtel et déjà les premiers visiteurs se pointent. La première journée est intense: je dédicace autant pendant mes créneaux qu’en dehors. Les échanges avec les collègues sont passionnants, je croise plein de monde. Tout juste si j’ai le temps de manger! Onze livres vendus. Pour un jour censé être creux (et un bouquin sorti il y a deux ans), c’est plutôt pas mal. La journée s’achève avec l’équipe autour d’une pizza (trop ou pas assez cuite) au restaurant de l’Ibis. Puis à 21h30, extinction des feux!
Samedi matin, réveil, au taquet. Petit déjeuner, direction le salon, gonflé à bloc, et… et… et ben pas grand-chose. Beaucoup de visiteurs, mais une journée très calme pour moi. Quelques échanges, des ventes sporadiques, un sacré mal de dos. Au bout d’un moment, j’avoue que je me demande si ma présence ici est justifiée. (Succession de pensées → est-ce que ça vaut la peine de continuer à écrire? Oui, oui, ce genre d’enchaînement arrive très vite dans ces moments-là.) Heureusement, les sourires et les rires ne sont jamais loin avec l’équipe. Le repas du soir se déroule dans la bonne humeur avec celles et ceux qui restent aussi sur place. À 21h30, extinction des… Ah non, avec mon camarade de chambre, on se lance dans un débat sur l’IA puis on dévie sur la science-fiction… Oups 23h30! Tel des teenagers passionnés, on n’a pas vu le temps filer. On décide d’être raisonnables et de pioncer afin d’être en forme pour le dernier jour.
Le dimanche se passe bien. Beaucoup d’échanges avec des lecteurs et des lectrices, certaines ont découvert mon livre il y a plusieurs mois déjà et viennent en discuter. Ça fait chaud au cœur quand des inconnus te disent que ton roman a emporté leur imaginaire. 18h, les hauts-parleurs annoncent la fermeture. On retrousse nos manches pour le démontage. Puis retour à Yverdon, retrouver ma compagne après trois jours dans mon monde. Et dormir… demain le réveil sonne à 6h20. Lundi matin, je donne un cours de design web à l’ECAL.
Le Salon du Livre de Genève était une expérience intense, cool et inoubliable, surtout parce que je l’ai vécu en compagnie de la bande du GaHeLiG. Franchement, vous êtes une équipe en or! Merci pour votre bonne humeur. Passer du temps avec vous est toujours enrichissant. Je suis honoré de faire partie du gang. Et je me réjouis de remettre ça aux Imaginales.
Le magnifique stand du GAHELiG, au cœur de l’action.
Le Nord Vaudois est dans la place!
Rencontre avec Florence Mavrille, correctrice des Aventures de Kanako Sawada et elle même autrice.
Tout va bien…
… ou pas.
Une partie de l’équipe, crevée, à la fin du du démontage
C’est ma PAL qui va tirer la gueule!
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